Ce projet a également mis en place une coopération intensive avec les organismes statistiques des trois régions : IWEPS (Wa) ; INSEE (Fr) et POM Flandre occidentale (Vl). Ils ont créé une bonne base sur la réalité socio-économique de la région frontalière pour aligner les politiques des gouvernements français et belges des services de l'emploi, des organismes d'employeurs...
Les travaux de cet "observatoire socio-économique" se sont concentrés sur trois types d'études :
1. La préparation de tableaux sectoriels transfrontaliers.
Pour chacun des trois secteurs phares, une photo sectorielle a été réalisée. Sur la base de divers indicateurs tels que les postes vacants, les établissements, l'emploi salarié et le chiffre d'affaires, elle dresse un tableau des secteurs de la région frontalière :
Afin de ne pas perdre toutes les informations collectées, une feuille de route a également été élaborée. Elle décrit les indicateurs socio-économiques utilisés, à quel endroit on peut trouver ces données dans chacune des trois régions partenaires et comment elles doivent être comparées et interprétées. Il s'agit de données qui permettent d'avoir un accès rapide et facile aux chiffres de chacun.
2. Les déplacements domicile-travail dans la région frontalière : une analyse basée sur des sources statistiques.
Pour cartographier les déplacements transfrontaliers, il existe diverses sources administratives sur lesquelles on peut s'appuyer. Selon le type de source, les chiffres relatifs aux déplacements domicile-travail peuvent différer. Dans les rapports politiques, ces sources sont souvent utilisées de manière interchangeable, de sorte qu'il n'est pas toujours évident d'interpréter ces chiffres.
Pour clarifier cela, le projet a fait un tour d'horizon des sources de données disponibles, chacune avec une mention des métadonnées nécessaires pour interpréter correctement les chiffres provenant de ces sources. Vous pouvez trouver ce document ici.
3. Les déplacements domicile-travail dans la région frontalière : une analyse basée sur les données de téléphonie mobile.
Enfin, grâce à Compétences sans Frontières, nous avons également eu l'occasion d'expérimenter une manière très innovante de cartographier les chiffres des mouvements de transport transfrontaliers. Pour ce faire, une analyse des déplacements frontaliers a été réalisée à partir des données de téléphonie mobile, fournies par les opérateurs de télécommunications Orange et Proximus. Les résultats de l'étude montrent des tendances et des flux intéressants : ils indiquent d'où viennent les travailleurs frontaliers français, où ils franchissent la frontière et dans quelles communes de Flandre occidentale ils sont employés. Les résultats de l'étude sont présentés dans un document PowerPoint en français et en néerlandais. En outre, les données elles-mêmes ont également été mises à disposition dans un document Excel. Prenez contact avec nous pour l'obtenir ICI. Dans la section "Actualités" de ce site, vous trouverez un article contenant une brève description des principaux résultats.